Antipode des grands supermarchés, La Ruche qui dit Oui prône le « manger local ». Avec ses marchés éphémères, la start-up invite le consommateur à découvrir les producteurs locaux, dans le but de manger mieux et bio.
Viandes, lait, légumes, céréales ou fruits, tous ses produits sont disponibles dans ces marchés dits « de circuits courts », avec un prix directement fixé par les agriculteurs.
Sur sa plateforme, les consommateurs surnommés les « abeilles » peuvent trouver les agriculteurs et artisans présents à 250 km maximum de chez eux afin de passer commande. Les « abeilles » se rendent donc ensuite dans les marchés éphémères, appelés les « ruches », tenus par des « abeilles reines », où l’on peut récupérer sa livraison.
Dans ces « ruches », les clients peuvent également rencontrer les producteurs et construire un échange privilégié avec ceux-ci. Généralement, elles sont ouvertes une fois par semaine et ont déjà permis de créer près de 250 emplois. À savoir que les « ruches » peuvent être autonomes, tout en suivant la logique collective de la start-up, La Ruche qui dit Oui coordonnant le réseau.
Avec plus de 800 « ruches » en France, La Ruche qui dit Oui compte bien étendre son activité et son concept en Europe. Depuis 2014, la start-up a en effet investi la Belgique, l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre ou encore l’Allemagne. En 2014, elle a même généré un chiffre d’affaires de 2,3 millions d’euros, prouvant la demande croissante d’une alimentation plus saine et locale. Pour répondre à cette requête des clients et perfectionner cette manière de consommer, il est aussi possible de commander un vin bio en ligne.